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«Poème symphonique pour 100 métronomes», Gyorgy Ligeti 

Interprétation de l’oeuvre par 10 étudiants de la Villa Arson à l’auditorium Rainier III de Monaco dans le cadre du Festival «Printemps des Arts», 2014

5 praticables, moquette noire, sacs, 3 éclairages type mandarine, 4 enceintes, un caisson de basse, 5 micro avec pieds, 10 piezos, table de mixage, 100 métronomes. 

Notre marge de manoeuvre sur ce projet était très mince. En effet, le cahier des charges élaboré par Ligeti est très vérouillé, sauf sur deux points : l’amplification et la mise en scène de la performance. 

Notre travail s’est donc concentré sur l’amplification de 100 métronomes. Nous avons travaillé avec deux types de micros différents : des mircros d’ambiance, et des micros contact qui nous ont permis de capter un son beaucoup plus précis, et plus particulièrement le son du mécanisme des métronomes. 

Un long travail de mise en scène s’est alors enclenché. Nous avons pris le parti de nous mettre dans la peau de vendeurs à la sauvette. 

Les 10 acteurs arrivent munis de sacs en plastique à l’enseigne TATI et déballent les 100 métronomes un à un, les installent sur une estrade toute en longueur. 

Un temps de silence.

Puis les clapets des métronomes viennent se briser sur les praticables. Un nouveau silence.

L’aiguille des métronomes se met en mouvement. 

Le son est en place dans l ‘attente de voir s’arrêter la derniere aiguille, le dernier souffle du dernier métronome. 

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